MENTORAT

Le programme vise à aider les candidats et les candidates dans l’élaboration de leur projet, et les boursiers et les boursières dans la réalisation de leur reportage.


Quel est le rôle des mentors ?

Le rôle des mentors du FQJI est d’appuyer et de conseiller les aspirants boursiers et les boursiers dans la conception de leur projet ou la préparation, si le projet est retenu, de leur reportage. Les mentors ne disent pas ce qui doit être fait et ne donnent pas de directives, mais prodiguent leurs meilleurs conseils et suggestions, que les candidats et boursiers sont libres de suivre.

QUI SONT LES MENTORS ?

Les mentors sont des reporters qui cumulent une vaste expérience de journalisme à l’étranger, en plus d’avoir déjà été membres du jury indépendant du FQJI. Ce double apport leur permet de conseiller aussi bien les aspirants boursiers dans l’élaboration de leur projet que les boursiers dans la préparation de leur terrain.

Journaliste à Radio-Canada pendant plus de 30 ans, Michel Cormier a été notamment correspondant à Moscou, Paris et Pékin, et envoyé spécial en Afghanistan avant d’être nommé directeur général de l’information des Services français du service public. Récipiendaire du prix Judith-Jasmin, il a notamment publié chez Leméac La Russie des illusions (2006), Les héritiers de Tiananmen (2011) et Les révolutions inachevées (2017).

Akli Aït Abdallah a débuté sa carrière de journaliste à Alger en 1987 en travaillant pour Algérie Actualités, un hebdomadaire de langue française. Il arrive au Québec en 1990, et débute à Radio-Canada en 1992 comme recherchiste. Dès 1998, il devient reporter et couvre autant l’actualité nationale qu’internationale (Albanie, France, Angleterre, Ukraine, Vatican, Tunisie, Côte d'Ivoire, Libye, Égypte, Liban, Syrie, Jordanie, Israël, Palestine, Irak, Pakistan, Haïti, Vanuatu). Akli a pris sa retraite en août 2022. 

Michèle Ouimet a été 29 ans journaliste à La Presse, média pour lequel elle a notamment couvert l'Algérie, le Rwanda, l'Iran, l'Afghanistan, le Pakistan, Haïti, le Japon pendant le tsunami, l'Égypte pendant la révolution, et la guerre en Syrie. Elle a remporté le Prix de la chronique au Concours canadien de journalisme et partage avec Agnès Gruda le Prix international pour leur reportage sur les salafistes. Elle a publié chez Boréal les romans La Promesse (2014), L’Heure mauve (2017), L’Homme aux chats et le récit Partir pour raconter (2019).

Ex-grand reporter au service Afrique de Radio France internationale à Paris, Michel Arseneault s’est rendu dans une trentaine de pays africains. Il suit aussi l’actualité en Amérique latine.  À Montréal, cet ex-responsable des pages internationales du Devoir a travaillé à L’actualité, The Gazette et Radio-Canada. En tant que journaliste indépendant, il a notamment collaboré au Globe and Mail, à l’International Herald Tribune, au Monde et au Monde diplomatique. Il est l’auteur de trois ouvrages, dont Perdu en Afrique (Stanké, 2009) et Un rêve pour la vie (Libre Expression, 2011).

COMMENT CONTACTER LES MENTORS ?

Il suffit d’écrire à l’adresse de courriel mentorat@fqji.org. Le message peut être adressé à un mentor en particulier ou à l’ensemble des mentors. Outre les fins de semaine, l’un de ces personnes vous répondra à l’intérieur d’un délai de 72 heures. Afin de respecter la vie privée des mentors, qui offrent bénévolement leur aide, nous demandons de les contacter uniquement via cette procédure.

-     Exemple : Brigitte prépare son dossier de reportage et se demande si son projet est réalisable, si elle doit peaufiner sa recherche, si son angle est suffisamment clair, ou si encore le montant prévu pour son fixer est réaliste. Elle peut écrire à l’adresse courriel de mentorat et poser ses questions à Michel Arseneault, qui entrera en contact avec elle, ou à l’ensemble des mentors, auquel cas l’un des quatre la contactera.

QUELLES questions ne relÈvent pas du mentoraT ? 

Les mentors offrent leurs conseils pour concevoir un dossier de candidature ou préparer le terrain de reportage lorsqu’un projet est accepté. Or, ils ne récrivent pas eux-mêmes ni les dossiers de candidature pour les bonifier, ni les reportages pour les améliorer. Ils ne répondent pas non plus aux questions d’ordre administratif relevant de la direction du FQJI (modalité de versement des bourses, obligations concernant le rapport d’après-reportage, etc.). Les modalités du programme permettront ainsi aux candidats et aux boursiers qui le souhaitent d’être aiguillés dans leur projet tout en respectant l’indépendance du jury et du conseil d’administration du Fonds.